Juillet 2018, vacances dans le Vercors

Comme chaque année à cette époque, je me tâte à faire un retour ou non sur nos petites vacances de l’été dans le Dauphiné.

J’avais plutôt pensé ce site pour des balades de plusieurs jours ou à visée clairement photographique, et pas particulièrement pour les petites balades familiales.

Seulement le constat est là : ce sont devenues mes seules occasions de randonner en montagne, donc si je ne les mets pas je peux fermer le site tout de suite…

Donc voici un petit retour sur ce millésime été 2018, qui a été particulièrement court, avec qui plus est deux jours où des orages étaient annoncés, alors que ce mois de juillet est foncièrement ensoleillé et caniculaire.

Bref voici une poignée de photos et de balades sans grande prétention, plus pour le partage qu’autre chose !

Bois de Claret, entre Méaudre et Autrans

En ce premier jour de vacances des orages étaient annoncés, donc nous avons opté pour une balade courte et proche de Villard.

Il faisait en effet chaud, mais aucun orage n’a pointé le bout de son nez avant la nuit finalement…

En rentrant le soir, nous sommes allés à la piscine municipale, que nous avions pour nous presque seuls : tout le monde étant devant son écran pour regarder la finale de la coupe du monde de foot… Nous sommes juste sortis pour voir ensuite la liesse dans les rues, plutôt amusante, avant de se terminer brutalement, emportée par l’orage !

Haut Méaudret, vire des gorges de la Bourne et pas des Rages

De nouveau des orages annoncés pour l’après-midi, donc comme la veille nous avons préféré opter pour une balade courte et à proximité. Mais comme la veille, les orages ne se sont déclenchés qu’en soirée.

Pas grand chose à signaler, hormis le fait que j’ai retrouvé avec grand plaisir le rucher de mes rêves. Les abeilles y sont en effet merveilleusement bien logées, sur un petit coteau plein sud face au panorama de la chaîne du Vercors et au-dessus de l’abîme des gorges de la Bourne (loin en-dessous). Qui plus est, elles sont en lisière entre des bois et des prairies d’altitude : le paradis ! Tout ça à côté d’un petit hameau de montagne plutôt charmant…

Sur la vire des gorges de la Bourne. Pas de soleil malheureusement.

Le rucher de mes rêves…

Joli panorama depuis les hauteurs du haut Méaudret.

Le charme des hameaux de montagne : des sources et fontaines partout.

Le haut Méaudret, plutôt mignon.

Grand Veymont depuis la Coche.

Mon épouse et le petit dernier n’avaient jamais eu l’occasion de monter au Grand Veymont et ils étaient motivés pour le faire, alors pour ce premier jour de grand beau temps annoncé nous y sommes partis (pas très tôt)…

La balade est une grande classique, pas de quoi en dire grand chose : montée par la jasse de la Chau et le pas de Ville, et descente par le pas de Chatons.

Premières prairies où le Veymont se dévoile.

Arrivée à la jasse de la Chau ; on doit contourner assez largement la bergerie maintenant.

Et pique-nique avant d’entamer la vraie montée.

Arrivée au pas de la Ville, qui rappelle les combats de 1944.

Montée par le flanc nord.

Puis nous suivons la longue crête.

Et voici le sommet, une première pour mon couteau Cornafion, le couteau de Villard de Lans.

Une fois au sommet, c’est le mont Aiguille qui passe à l’honneur !

Les bouquetins sont particulièrement peu farouches au Veymont !

Et nous redescendons par le flanc sud.

La famille commence à fatiguer : nous rentrons au plus court.

La cabane de Gerland, refaite fin 2017.

Tête de la Dame, depuis le col de la Bataille

A nouveau du temps beau et chaud annoncé, et c’était notre dernière grande journée possible. Pour changer nous filons sur le joli flanc sud du Vercors, pour une grande classique que je n’ai jamais faite : la Tête de la Dame et le tour du plateau d’Ambel.

Grosse chaleur cette fois, peu agréable finalement sur cette crête herbeuse : heureusement qu’il y avait du vent !

Départ du célèbre col de la Bataille.

Puis on suit tranquillement la crête, avec le joli roc de Toulau derrière.

Pause dans l’un des rares coins d’ombre.

Presque au sommet (dernier dôme au-dessus des bois au fond à droite).

L’ambiance de steppe est plutôt sympathique.

La crête qui domine la vallée du Quint.

Puis nous rentrons vers Ambel en lisière de forêt.

Des têtards en nombre dans le bassin de la cabane d’Ambel.

Retour au col de la Bataille, sur fond de roc de Toulau. De mon point de vue le roc de Toulau est une balade tout de même pas mal plus intéressante que la Tête de la Dame.

Au retour nous passons par la célèbre abbaye de Léoncel.

Soeur Agathe, depuis la télécabine de Villard de Lans

Encore une belle journée annoncée, mais un impératif de notre côté : rentrer tôt afin de ranger et nettoyer…

Donc balade au départ de la télécabine de Villard. Pour changer un peu, nous optons pour les crêtes des Deux Soeurs et les rochers des Jaux, que mon épouse et le petit dernier n’ont jamais fait.

Evidemment c’est sympa de gagner 500m de dénivelée mais il y a un prix à payer : du monde, et un démarrage dans les pistes de ski (ce versant étant particulièrement ravagé).

Heureusement une fois franchi le dernier télésiège, on arrive sur les rochers des Jaux et les perspectives deviennent nettement plus sympathiques !

Montée sur la crête des rochers des Jaux : on vient de dépasser les portions les plus ingrates.

La soeur Agathe est la crête au centre et tout au fond, dans l’ombre et les nuages au moment de la photo.

La montée à la Grande Moucherolle est impressionnante vue d’ici.

Et nous voici sur la crête d’Agathe. Le panorama est très chouette : barrière du Vercors au nord et au sud, Ecrins et Belledonne à l’est, Grande Moucherolle à l’ouest.

Une pause réclamée !

Vers le nord les sommets marquants ne sont pas alignés selon l’ordre d’éloignement : de gauche à droite on voit le Roc Cornafion, le Moucherotte, le pic Saint Michel et le Gerbier. Finalement la crête du Vercors n’est pas si rectiligne !

Du monde dans le ciel…

… et du monde au sommet de la Moucherolle.

Enfin nous redescendons sans trop tarder.

Les bouquetins sont en nombre, pour la plus grande joie des promeneurs.

Le couteau Cornafion, sur fond du sommet qui lui a donné son nom.

Et c’est le retour vers la station, et la fin des vacances…

Ce dernier soir, de belles couleurs sur la crête au couchant.

Le roc Cornafion.

Le Gerbier.